- www.biofeedback.fr -

D'après les textes en ligne à la date du 24 août 2011

> http://www.adnf.org/choix_equipement_EEG_biofeedback.htm
 
Sur cette page on peut lire :
 
« La tendance clairement observable est que les systèmes destinés aux praticiens qui étaient "ouverts" à l'origine se "ferment" maintenant de plus en plus. Les nombreuses voies qui ont été explorées au fur et à mesure de l'évolution du neurofeedback permettent aujourd'hui de dissocier ce qui est essentiel pour obtenir des résultats positifs, de ce qui est superflu et sans valeur ajoutée. Des protocoles anciens qui étaient pourtant efficaces ont pu être abandonnés au profit... »
 
Ainsi, les autres systèmes (de neurofeedback authentique) se convertiraient chacun leur tour au mode de fonctionnement du NeurOptimal ! FAUX, rien ne permet de dire cela, bien au contraire.
Par ailleurs, l'abandon de ce qui est efficace le serait tôt ou tard par les autres systèmes (de neurofeedback authentique) ! FAUX, ce n'est absolument pas la tendance.

 
« Parmi les voies qui ont été explorées pour améliorer l'efficacité du neurofeedback, il y a l'utilisation de l'électro-encéphalogramme quantitatif (QEEG) avant de débuter les séances. Autant cette voie méritait d'être explorée [...] autant elle peut aujourd'hui être abandonnée pour le neurofeedback car elle a échoué à démontrer sa valeur ajoutée. Si les chercheurs peuvent toujours tirer parti d'un système "ouvert" et d'un électro-encéphalogramme quantitatif (QEEG) pour expérimenter de nouvelles approches, les nouveaux praticiens de neurofeedback s'orientent désormais vers les systèmes "fermés" et automatisés. »
 
FAUX ! Le QEEG prend une place de plus en plus importante. Cette discipline a même été intégrée aux programmes de formation au neurofeedback des organismes officiels (BCIA, ISNR) ou agréés.
 
« Quant aux praticiens/chercheurs de longue date, ils ont du mal à renoncer à la suprématie que leur procurait leur expérience durement acquise avec les systèmes "ouverts" et ils vivent souvent mal le fait que les systèmes plus automatisés d'aujourd'hui soient comparativement faciles à mettre en œuvre par les nouveaux praticiens ou même dans les familles. »
 
Que le ou les auteurs du site se rassurent, les praticiens du neurofeedback (authentique) vivent très bien le fait que son application est souvent complexe à mettre en œuvre, mais ils ont été formés pour cela. Malheureusement, dans ces conditions, le neurofeedback (authentique) ne peut pas être placé entre les mains des familles.
 
« Cette évolution est pourtant inéluctable, et elle n'est pas terminée. »
 
Ici encore, c'est une affirmation qui cherche à renforcer l'idée que tous les systèmes de neurofeedback (authentique) vont rejoindre progressivement le mode de fonctionnement propre au NeurOptimal ! Ce n'est absolument pas d'actualité.
 
« Il existe sur le marché mondial du neurofeedback trois équipements [...] le LENS, le Roshi... »
 
Je n'ai pas besoin de vous dire que c'est faux puisque les auteurs le précisent dans le paragraphe suivant !
Par ailleurs, on apprend que la production a été suspendue pour un des appareils "dont l'efficacité est louée par les praticiens" ! Alors pourquoi suspendre sa production ? Il est fort probable que ce soit à cause des effets indésirables provoqués par les stimulations ou pour son efficacité discutable... Un des appareils, auparavant vendu uniquement aux docteurs en médecine, est maintenant accessible au grand public ?!... Autres infos sur LENS et ROSHI vers le bas de la page, après fermeture de cette fenêtre.

 
 
> http://www.adnf.org/diffusion_neurofeedback.htm
 
Sur cette autre page on peut lire :
 
« Concernant le développement d'une Interface Cerveau/Machine (ICM), le neurofeedback fait actuellement l'objet de recherches... »
 
Une fois encore, avec ce genre d'information, l'ADNF entretien volontairement la confusion (ou bien les auteurs ne connaissent pas le fonctionnement des BCI). En effet, que ce soit durant la phase d'apprentissage ou ensuite, lors des applications, il est nécessaire d'exécuter volontairement des tâches mentales afin de pouvoir contrôler des objets (déplacer, sélectionner, activer...). Vous comprendrez facilement qu'avec un système où le sujet doit être passif et dont le logiciel décide seul de ce qui est bon ou pas, le NeurOptimal (ne fonctionnant pas selon les principes du neurofeedback) n'est d'aucune utilité dans le domaine des BCI.
Quelques personnes peuvent toujours rêver qu'avec un système de type NeurOptimal on puisse bientôt conduire une voiture en étant assis sur la banquette arrière, un bouquin entre les mains, 2 électrodes posées sur le crâne, en pilotage automatique... Mais pour aller dans quelle direction ? Vous trouverez un lien vers une expérience de conduite automobile par BCI au chapitre 6 sur mon autre site "www.biofeedback-relaxologie.info".

 
 
> http://www.adnf.org/Neurofeedback_France_TDAH.htm
 
Sur cette autre page on peut lire :
 
« Résultats d'une étude indépendante [...] réalisée auprès de plusieurs centaines de praticiens utilisant le logiciel NeurOptimal... »
 
Une étude indépendante ? C'est une brochure publicitaire (présentation et contenu) et rien d'autre !